Voici la photo de mon premier cadre holographique. Ce n'est pas un "vrai" holographe au sens pur du terme mais je me suis inspiré des principes physiques de l'holographie pour réaliser ce nouveau concept, ajoutant ainsi encore un peu de complexité dans cette forme d'art graphique. |
Un procédé spécial permet à la lumière de traverser toutes les couches (6 photos superposées et montées les unes sur les autres avec un léger décallage de parallaxe. Elles sont superposées dans des couches différentes avec des filtres à lumière entre chaque couche). Il ne me reste plus qu'à réaliser le passe partout et le cadre; ce que vous voyez, c'est "l'holographe" pris entre deux vitres. |
C’est en lisant la biographie de Denis Gabor, inventeur de l’hologramme, que j’ai eu l’idée de ce concept de cadre holographique. Fort de mon expertise dans les « cadres féeriques » j’ai innové en créant ce nouveau type de cadre. Mon espoir est de reproduire des photos de famille (par exemple des photos d’enfance) en recréant l’atmosphère holographique. L’observateur sera alors plongé dans un halo de lumière qui le plongera en 3 dimensions dans la scène. Je m’inspire du principe qui est le suivant ; en faisant passer un rayon lumineux dans un orifice (minuscule) ou si le rayon rencontre des objets, des obstacles de même longueur d’onde que la lumière utilisée, il y a diffraction et les objets ou les ouvertures se comportent alors elles-mêmes, comme une source lumineuse et participent ainsi à la création d’un hologramme. En jouant sur les ouvertures, ou en jouant sur la taille des objets, on augmente ou diminue le phénomène de diffraction. Bien sûr, je ne joue pas avec des lasers, mais je copie ce principe de diffraction de la lumière et sur la taille des « couches » à traverser. Ce qui diffère du vrai hologramme, c’est que j’utilise des lampes à incandescence qui sont « polychromiques » contrairement au laser qui est « monochrome ». Ce que je recherche c’est surtout la chaleur de la lumière qui doit être, pour mes cadres, supérieure à 500nm. Je recrée ainsi une image qui a l’air virtuelle et très ressemblante à une scène de nuit en relief. A partir d’une image de BD, par exemple cette scène de Blake et Mortimer, issue de la BD « la marque jaune » j’arrive à faire en sorte qu’en prenant une photo illuminée, on se croirait devant une scène réelle en 3D. Le résultat est vraiment au rendez-vous et dépasse mes attentes. Cet aspect, un peu glauque, voire fantomatique, ce spectre lumineux autour et à l’intérieur des objets sont assez intéressants et permet de réaliser une photo presque réelle à partir d’une image en deux dimensions. Mon but, tout comme mes premiers cadres féeriques, est de créer un art nouveau. J’aime photographier ce nouveau cadre sous tous ses angles. Les photos que je prends m’aident à comprendre et modifier, peu à peu, les effets d’éclairage et les réglages qui seront nécessaires pour rendre possible la fabrication des cadres holographiques avec de vrais photographies plutôt que des images de BD . Je commence à maîtriser les effets de parallaxe (il faut qu’ils soient présents mais pas trop). C’est le dernier point qu’il me reste à maîtriser « la fausse » imagerie holographique, d’après photo, cette fois ci.
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